Covid-19 : perturbateur et opportunité créative

21 Mar 2020

Covid-19 : perturbateur et opportunité créative

Les astrologues savent que 2020-21 sont des années particulièrement denses. En premier lieu le trio Pluton, Saturne et Jupiter en Capricorne*, synonyme dans un premier temps de déstabilisation, de perturbations, bref d’une déstructuration sociale, politique et économique, nous annonce une refonte des structures. Ce trio survient à la suite d’une décennie marquée par le carré Uranus-Bélier/Pluton-Capricorne (2012-2015) significatif de changements rapides tous azimuts : avancées scientifiques et technologiques, changements dans les façons de faire, trafic des gens et des marchandises comme jamais, flux migratoire impressionnant et souvent tragique, perturbations politiques avec une polarisation toujours plus fortes des positions, dérèglements climatiques, etc., et aussi, une cacophonie des rumeurs amplifiée de façon gigantesque par les nouveaux moyens de communication, à ne plus savoir trier le vrai du faux.

Peu après un aspect majeur comme celui-ci, lorsqu’arrive une conjonction Saturne/Pluton, on assiste à l’explosion des tensions accumulées due à une adaptation demandée trop rapide et à une perte des repères. Et cette fois-ci s’ajoute à ce duo Jupiter, signifiant la cohérence sociale qui se retrouve aussi remise en question.

Et voilà que cela commence en trombe dès ce début d’année. Il nous faudra repenser bien des choses. Pouvait-on imaginer un arrêt aussi généralisé et brutal des activités, touchant la vie quotidienne de millions de personnes partout à travers le monde? Un scénario digne de roman.

D’ailleurs, un roman de science-fiction de Dean Koontz, écrit en 1981, « The eyes of darkness », contient des similitudes troublantes avec la réalité actuelle : un coronavirus se propage à travers le monde en partant de la ville de Wuhan en 2020 lors du nouvel an chinois!!! Une édition d’Astérix également en 1981 parle aussi d’une épidémie, faisant probablement référence à ce qu’on a appelé « la peste de Justinien » qui a sévi sous le règne de celui-ci. Plus tard, une voyante a prédit un scénario semblable dans les années 2000, comme quoi l’idée continuait à faire son chemin. Des scénarios de pandémie se multiplient depuis des années dans les romans de science-fiction comme dans les films.

Wuhan est la deuxième plus grande ville de Chine, une très grande plaque tournante ferroviaire et aéroportuaire où transitent des millions de chinois au moment du nouvel an. Cette ville abrite deux grands centres de virologie, qui étudient entre autres la souche du coronavirus car celui-ci, périodiquement se réveille et se propage en partant de Chine ou d’Asie centrale. Il y a eu le SRAS en 2003, une grippe dite de Hong Kong en 1968-69 (1 million de morts), une grippe asiatique en 1956-58 (1 à 4 millions de morts, 70,000 aux USA), de quoi vouloir trouver comment endiguer ces pandémies. Les pandémies, fléau régulier dans un temps pas si ancien, se font plus rares, on ne vit plus des pandémies de rougeole, de variole, de tuberculose, de poliomyélite, etc. Sans avoir complètement disparu, ces maladies ne se développent plus en grande pandémie, on les a endiguées. On peut comprendre qu’aujourd’hui l’on fasse de la recherche concernant les coronavirus.

Ajoutons à cela qu’il existe des biohackers* qui jouent aux apprentis-sorciers avec le génome humain mais aussi avec des virus. De quoi faire des liens sans se prendre pour des détectives chevronnés et tomber dans les théories de conspiration.  Et si on est dans ce scénario, est-ce par accident ou un écervelé dans un délire quelconque a voulu volontairement créer le chaos?

J’aurais personnellement tendance à croire à cette dernière théorie, accident ou pas. Il y a peu de probabilités qu’un gouvernement ou autre puissante instance ne prenne cette chance, trop d’incertitudes sur les conséquences qui s’ensuivent, trop de perte de contrôle, ce qui ne rime pas avec le pouvoir.

Ceci m’amène à un autre aspect astrologique majeur qui se joue ces temps-ci, un demi-carré (45°) entre Neptune en Poissons et Uranus en Taureau. C’est une première étape du cycle qui a commencé en 1993 en Capricorne, cycle de 172 ans : mondialisation, technologie, etc.

Neptune se conjugue naturellement avec le Poisson, pour le sujet qui nous touche, il y a un lien direct avec les microbes, les virus, les drogues, bref l’invisible et le subtil, aussi l’illusion, le sens communautaire et la fécondité de l’imaginaire, ajoutons l’aspiration à un monde meilleur, l’intuition et le besoin de sens. D’autre part, Uranus signifie l’innovation, l’ouverture d’esprit mais aussi la provocation, la rébellion et la révolution. L’imprévu et la soudaineté le caractérisent. Située en Taureau, on retrouve un impérieux désir d’efficacité et de réalisation immédiate, la productivité. Le génie d’Uranus associé au sens pratique du Taureau égale ingéniosité. On y retrouve également l’avidité matérielle.

Deux énergies assez antagonistes se heurtent ici. Pour imager, le bulldozer productif que représente Uranus en Taureau s’enlise dans un marais et la foudre frappe l’eau de Neptune en Poissons.

Il y a contradiction entre l’immatérialité du Poisson et le sens pratique du Taureau augmenté par la présence d’Uranus qui veut voir arriver les choses concrètement et rapidement, entre l’individualité d’Uranus et le sens communautaire de Neptune, entre la sécurité individuelle et la solidarité sociale, entre l’innovation et le rêve, entre la provocation et l’illusion. Uranus est pressé, le temps de Neptune est plus que dissolu, voire même, il est infini. Le Taureau amasse, le Poisson disperse. Dans la foulée, on peut s’attendre à ce que le système bancaire soit ébranlé, et si l’on ajoute à cela le trio du début en Capricorne, on voit que de toute façon le système social, économique et politique est secoué fortement. Bref, pas facile. D’un autre côté, les idéaux et le sens communautaire du Poisson sont tout aussi perturbé. Toute tension nous oblige cependant à faire le point, elle est source de créativité et encourage à chercher la (ou les) solution (s).

Ceci dit, sous toute réserve, cet aspect conforte l’idée qu’une personne ou un petit groupe ait eu envie de jeter un pavé dans la mare à l’aide d’un virus. Et bien qu’il ne s’agirait alors qu’un élément isolé ou quelques-uns, d’un accident ou pas, si l’on garde cette piste-là, l’inconscient collectif (Neptune) s’est alors manifesté. Faisant preuve d’inconscience et d’insouciance face aux conséquences, il(s) représenterait(ent) tout de même des facettes de l’humain et même si la majorité ne passerait certes pas aux actes, il n’empêche que les voix, autre forme de virus qui peuvent devenir dangereux, de l’insatisfaction sont là, insatisfaction du monde dans lequel on vit, insatisfaction face à nos dirigeants, insatisfaction face aux inégalités, insatisfaction de la vie elle-même,  les voix soufflent aussi l’envie de tout foutre en l’air, de provoquer, de secouer pour que les choses changent selon notre vision, qui n’est d’ailleurs pas nécessairement celle de l’autre. Tout cela est présent, se diffuse et peut inspirer des passages à l’acte malheureux.

Provoqué ou non, il se peut tout de même que le virus soit venu du monde animal sans intervention humaine. Il n’en reste pas moins que cela nous donne un temps pour soi-même et pour les gens qui nous entourent, un temps d’introspection, un temps pour réfléchir et pour repenser les choses. La même envie de changement peut inspirer positivement et entraîner des actes de nature beaucoup plus heureuse.

D’un coté on vit un repli sur soi, (trio Capricorne) d’un autre, grâce à la capacité de communication actuelle, on peut rester en contact et cela a permis de suivre et d’apprendre à grande vitesse comment la Chine et les autres pays ont vécu ou vivent cette tempête imprévisible et de pouvoir se préparer en conséquence. Et malgré le repli sur soi obligé, il y a un partage d’idées et d’actions, comme les gens qui chantent ensemble sur leurs balcons ou les laboratoires du monde qui collaborent ensemble à la recherche de médicament. La capacité humaine d’innovation et de résilience est surprenante de possibilités, ce que nous dit aussi cette tension dans sa capacité créative. On apprend de nouvelles façons de se retrouver et de vivre ensemble malgré la distanciation et le confinement demandés.

Un signal vient d’être donné, l’année nous réserve encore d’autres moments critiques, avec des conséquences qui devraient prendre du temps à se résorber avant de reprendre un cours plus régulier. Mais chaque fois, malgré les bouleversements probables, ceux-ci peuvent être une source d’innovation et de plus grande humanité.

Une porte s’ouvre et un temps est donné pour repenser le monde.

 

 

 

*La dernière fois qu’on retrouve ce trio en Capricorne est en 1284-85! Déjà que dans le même signe, cela reste rare : 1681 en Cancer, 1882 en Taureau, et plus rapproché dans le temps, 1981 en Balance.

 

*Exemple de biohackers : https://www.vox.com/future-perfect/2019/5/19/18629771/biohacking-josiah-zayner-genetic-engineering-crispr